Paul Johan de Graauw Arbre
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Posté le: Dim Oct 29, 2006 7:18 pm Sujet du message: Empreinte écologique par le WWF |
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salut à vous,
texte de Actu environnement
Ressources naturelles - Publiée le : 24/10/2006
Deux planètes seraient nécessaires pour satisfaire l'humanité
en 2050
Mardi dernier, le WWF a présenté un rapport accablant le mode
de vie humain. Si aucune démarche réelle de développement
durable n'est entreprise, en 2050 l'humanité consommera deux
fois ce que la planète peut produire en ressources naturelles
En 2050, l'humanité consommera deux fois ce que la planète
peut produire en ressources naturelles : c'est ce qui ressort
du rapport Planète Vivante 2006* du Fonds mondial pour la
nature, WWF, présenté mardi dernier et qui décrit l'état de la
biodiversité au niveau global et la pression sur la biosphère
due à la consommation humaine de ressources naturelles. Le WWF
a initié les Rapports Planète Vivante en 1998 pour mieux faire
connaître la situation du monde naturel et l'impact des
activités humaines sur celle-ci, indique James P.Leape
Directeur général du WWF International dans l'avant-propos du
rapport. Il est construit autour de deux indicateurs :
l'Empreinte Ecologique, qui mesure l'étendue de la demande
humaine sur ces écosystèmes et l'Indice Planète Vivante, qui
reflète la santé des écosystèmes de la planète.
L'empreinte de l'humanité, qui se calcule en évaluant la
surface productive nécessaire pour répondre à sa consommation
de ressources et pour absorber ses déchets, a commencé à
dépasser la biocapacité globale dans les années 80. Ce
dépassement a depuis augmenté chaque année, avec une demande
excédant l'offre d'environ 25 % en 2003 et a atteint 14,1
milliards d'hectares globaux. Rapporté à un individu, cela
correspond à 2,2 hectares globaux ! Selon un autre point de
vue cela signifie qu'il faudrait à peu près un an et trois
mois pour produire les ressources écologiques que nous
utilisons en une année. L'humanité consomme donc trop et
hypothèque les ressources naturelles des générations futures,
explique le WWF.
À l'échelle de la France, les chiffres ne sont guère
meilleurs. Selon Bernard Cressens, Directeur des Programmes
WWF-France, l'empreinte écologique de la France compte parmi
les douze plus mauvaises sur les 147 pays référencés. Alors
qu'un habitant de la planète devrait utiliser au maximum 1,8
hectare « global » (évaluation moyenne par habitant de la
superficie disponible biologiquement productive) compte tenu
des capacités de régénération des ressources naturelles, un
Français en utilise 5,6 ha. Nous sommes donc débiteurs par
rapport à tous ceux qui exploitent moins de 1,8 ha comme c'est
le cas d'un Indien, d'un Vietnamien, d'un Péruvien ou d'un
Soudanais, souligne le WWF. C'est notre consommation
énergétique (énergie fossile et nucléaire) qui pèse le plus
lourdement dans notre empreinte (+de 50%), explique Bernard
Cressens. Les pays voisins comme les Pays-Bas (4,4ha) et
l'Allemagne (4,5ha) sont bien plus performants dans ce domaine.
Le palmarès des mauvais élèves de l'empreinte écologique
revient aux Emirats arabes unis (11,9ha), aux Etats-Unis
(9,6ha) et à la Finlande (7,6 ha).
L'autre indice de ce rapport, l'Indice Planète Vivante, mesure
l'évolution de la diversité biologique de la Terre. Il utilise
les tendances des populations de 1313 espèces de vertébrés -
poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères -
provenant de tous les coins du monde. Il est calculé comme la
moyenne de trois indices séparés qui mesurent les évolutions
dans les populations de 695 espèces terrestres, 274 espèces
marines et 344 espèces d'eau douce, note le rapport. Résultat
: entre 1970 et 2003, l'indice a diminué de 30%. Cette
tendance globale semble indiquer que nous dégradons les
écosystèmes naturels à un rythme sans précédent dans
l'histoire humaine. Ce déclin est également présent pour les
indices terrestres, marins et d'eau douce pris individuellement.
Le message de ces deux indices est clair et urgent : nous
avons excédé la capacité de la Terre à soutenir nos styles de
vie pendant les 20 dernières années et nous devons arrêter.
Nous devons équilibrer notre consommation et la capacité de la
nature à se régénérer et à absorber nos déchets sous peine de
dommages irréversibles, prévient James P.Leap.
Le rapport propose un scénario de sortie de crise d'ici 2050
permettant à la fois un développement durable et une
restauration progressive de la biocapacité.
Toujours bon à lire ...
@+ paul
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