Banques Ethiques

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,
Pour revenir sur La Nef et les garanties d'investissement/comportement éthiques , un petit tour sur le lien indiqué ci après peut être utile :

Extrait du Journal de l'Environement :
334 - C’est le nombre de partenariats ONG-entreprises que Novethic et Manifeste ont recensé dans une étude sur le panorama des relations entre les deux types d’entité. Un phénomène qui s’avère concentré puisque les 334 partenariats recensés par le site www.wwo.fr

Une véraitable gallerie !
@+ Paul

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,
C'est un peu bizare, ce truc : j'en viens à me répondre à moi même...
J'ai bien essayé de faire venir (et participer) quelques amis... mais je ne les voie toujours pas !

Juste une question : quand la B.E.I. fincance le solaire en Espagne, cela donne quoi ?

Détails :

Espagne : Prêt de la BEI pour 50 MW solaire Enerpresse
30/06/2006 15:02


Gouverner par Enerpresse
Dans le JDLE - Journal de l'Environnement


La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé un prêt de 60 millions d’euros à la première centrale solaire d’Europe d’une capacité de 50 MW. La centrale sera située à 60kmde la ville andalouse de Grenade (sud de l’Espagne) et devra être équipée de telle sorte que son fonctionnement atteigne 12 heures par jour en hiver et 20 heures par jour en été. La compagnieAndaSol, qui porte le projet, est détenue à 75% par le constructeur espagnol ACS et à 25% par l’Allemand Solar Millenium.

Bon week end !
@+ Paul

[terry]

salut

que penser de la banque Dexia ?? Qui se revendique comme la banque du developpement durable ( ce mot "durable" est vraiment utilisé à toutes les sauces ! ) ??

http://www.dexia.com/f/home/home.php?imgTop=3

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,

Une étiquette CO2 pour les titres et les fonds de placement :
Selon la RevueDurable "Pour 10 000 livres sterling placées (23
> 000 francs), le produit financier le plus émetteur en CO2 rejette 14
> tonnes/an de plus que le moins émetteur".
En voila une bonne nouvelle : on va pouvoir questionner nos banques ...

PS Voyez l'article dans le dernier n° (22) de la revue "RevueDurable"
@+ Paul

[Tularecito]

Bonjour,

à noter le numero special de l'UFC Que choisir de juillet 2006 sur les placements éthiques :


plus d'infos ici

[Paul Johan de Graauw]

Salut L'Epicier et ses lecteurs !

Je crois que je vais rapidement me chercher un autre boulot (moi qui travailles dans le contrôle des points presse) au vu du contenu complet de la revue choisie sur la toile !
Pas étonnant que la presse écrite se "casse la figure" et que la (nouvelle) direction de Libération ai présenté un projet de survie "Multimédia"...
Plus besoin de papier donc ! même si une bonne partie des journaux est imprimée sur du papier partiellement recyclé (+/- 75% , le saviez vous)
On va avoir besoin de système efficaces pour bloquer la pub non désirée sur l'écran et des filtres pour tenir plus longtemps...
Qui sait où trouver ce genre de trucs là ?
@+ Paul

[Tularecito]

Salut Paul,

je ne voulais pas te casser le moral
Et attention, on ne peut pas (encore) lire Que choisir en ligne si on est pas abonné.
@+

[Paul Johan de Graauw]

Salut,
T'en fais donc pas, il m'en faut plus !
Mais une nouvelle activité, ça oui, j'y penses sérieusement...
@+ Paul

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,
Ci dessous un avis éclairé sur les banques françaises...

Paris, le 19 février 2007

Les banques françaises richissimes au mépris de l'environnement

BNP-Paribas et la Société Générale viennent d'annoncer des profits
vertigineux, à 7,3 milliards d'euros pour la première (+25% par rapport
à 2006) et 5,2 pour la seconde. Ces résultats proviennent désormais
majoritairement de l'international. C'est justement à l'international
les banques françaises financent des projets extrêmement controversés et
qu'elles sont à la traîne dans la prise en compte des impacts
environnementaux et sociaux des projets qu'elles financent. Les Amis de
la Terre demandent la mise en place de politiques sectorielles de
réduction des risques environnementaux et sociaux dans les secteurs
sensibles (énergies fossiles, grands barrages, chimie, etc).

Depuis quelques années, les plus grandes banques françaises affichent
des profits records, en progression constante. BNP-Paribas est devenue
une des plus grosses capitalisations européennes, les actions de la
Société Générale sont extrêmement rentables. Elles ont donc des moyens
colossaux pour intégrer dans leurs stratégies des éléments plus
qualitatifs, notamment la prise en compte accrue de l'environnement, en
finançant les secteurs les plus durables et en réduisant les risques
dans le financement des secteurs sensibles (énergies fossiles, grands
barrages, mines, grandes infrastructures, chimie, exploitation
forestière). Mais les banques françaises sont à la traine en la matière,
comme l'ont montré plusieurs rapports des Amis de la Terre et de
Banktrack, réseau international d'ONG spécialisé sur la finance [1].

Pour agir de manière responsable, les banques multinationales
intervenant dans les pays du Sud doivent y respecter les meilleures
pratiques internationales et pas seulement le droit local, souvent
insuffisant. Mais BNP-Paribas et la Société générale ont des politiques
environnementales très vagues, inadaptées au financement des secteurs
dangereux. Au contraire, des banques étrangères comme HSBC (Royaume Uni)
ou ABN Amro (Pays Bas) ont déjà développé des politiques spécifiques
plus exigeantes pour le financement des grands barrages, des énergies
fossiles ou de la chimie.

Sébastien Godinot, responsable de la campagne Finance aux Amis de la
Terre, explique : « L'environnement, et notamment la lutte contre le
changement climatique, doit désormais faire partie intégrante des
risques et opportunités pris en compte dans les décisions de
financement. Ce n'est pas le cas aujourd'hui : BNP-Paribas et la Société
Générale ne sont pas outillées pour le faire, elles n'ont aucune
politique sectorielle pour le financement de projets dangereux. Les
directions Développement Durable au sein de tels mastodontes ont un
poids dérisoire face aux toutes puissantes directions du crédit ou des
risques ; une équipe de deux à quatre personnes dans un géant de 100 000
ou 130 000 salariés ne peut guère peser. Pour ces banques,
l'environnement reste un détail. »

Les deux banques ont ainsi financé le très controversé oléoduc
Baku-Tbilissi-Ceyhan [2] en mer Caspienne ; elles examinent actuellement
le méga-projet TXU de centrales à charbon au Texas, incroyablement
polluant. Et BNP-Paribas pourrait également financer la centrale
nucléaire obsolète de Belene en Bulgarie et le projet pétrolier et
gazier de Sakhalin II en Russie, qui menace les dernières baleines
grises de la planète.

Sébastien Godinot poursuit : « Les banques doivent urgemment mettre en
place des politiques sectorielles pour le financement des secteurs
dangereux, basées sur les meilleures pratiques internationales. Sinon,
elles s'exposent toujours plus à des campagnes citoyennes, mais aussi à
des actions juridiques liées aux impacts des projets qu'elles décident
de financer. »


[1] Pour lire les rapports ou leurs résumés :
<http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=2167>
http://www.amisdelaterre.org/spip.php?rubrique427

[2] Voir <http://www.amisdelaterre.org/rubrique.php3?id_rubrique=145>
http://www.amisdelaterre.org/rubrique.php3?id_rubrique=145 et
<http://www.baku.org.uk/> http://www.baku.org.uk/

Contact presse : Caroline Prak, Les Amis de la Terre, 01 48 51 32 22 /
06 86 41 53 43

Je leur ai demandé ce qu'ils pensaient de "La Nef"...
@+ Paul

[Tularecito]

[Paul Johan de Graauw]

Salut,
Qui peux me dire combien le Crédit Agricole a financé de "mauvais" projet ?
Je me déciderais peut-être a aller voir les mecs de La Nef ...
@+ Paul

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,
Juste quelques exemples de projets financés par la banque en question :

Dans le secteur de l'écologie :

- Installation d'une centrale photovoltaïque sur des locaux abrittant des SCOP à Vaulx en Velin (Rhône)
- Développement de la filière laine en Ardèche
- Création de 14 magasins de la chaîne Biocoop : en Ariège, dans les Bouches du Rhône, en Charente Maritime, dans le Gard, en Gironde, dans l'Hérault, en Mayenne, en Moselle, dans le Nord (Lille et Seclin), dans l'Oise, en Seine maritime, dans les Yvelines, et dans le Var.
- Création d'un commerce de vente de papier recyclé et articles associés en Isère (Grenoble)
- Création d'un bar à soupes équitables et bio dans le nord (Lille)
- Création d'un commerce de produits équitables/bio/régionaux dans les Pyrennées Atlantiques
- Développement d'une activité de commerce équitable à Paris
- Création d'une plate-forme de compostage en Isère.

Dans le secteur social :

- Développement d'une activité de commerce équitable en Dordogne
- Développement d'une activité de conception/fabrication/comercialisation de meubles équitables à Paris
- Création d'une boutique de commerce équitable/solidaire/bio à Paris
- Développement d'une activité de distribution de vêtements bio et équitables à Paris
- Développement d'une activité de commerce équitable à Paris

Il n'y a pas de doutes, cette banque favorise le commerce équitable en France !
@+ Paul