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Histoires de Labels -divers et variés-
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Paul Johan de Graauw
Arbre


Inscrit le: 19 Aoû 2005
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MessagePosté le: Mar Juin 13, 2006 5:08 am    Sujet du message: Histoires de Labels -divers et variés- Répondre en citant

Bonjour à vous, :P
Juste un petit transfert pour vous permettre de trouver plus facilement.

Ce que je vous propose (à TOUS -vous qui lisez ces lignes) c'est que chacun de nous contribue à dresser la liste des labels existants en en ajoutant UN.
Il faudrait, évidemment mettre un peu plus que juste son nom et y ajouter... par exemple l'identité de la structure l'ayant crée ; si cela a l'air d'être un label auto attribué ou pas ; et s'il y a mention d'un système de contrôle indépendant ; je vous laisse compléter la liste !

Voici donc le premier (c'est facile pour moi ...) :arrow:

- BIO EQUITABLE / je pense qu'il a été crée par les chocolats Cémoi / je pense qu'il est auto attribué par la structure en question / et je parie qu'ils ne se font pas contrôler par quelqu'un d'externe.

C'est à votre tour ...
;-)
@+ Paul
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Aurel TT
Petite germe


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MessagePosté le: Jeu Juin 15, 2006 5:16 pm    Sujet du message: Max Répondre en citant

Allez moi aussi je fais simple

Max Havelaar: c'est même pas un label mais bel et bien une marque commerciale, et les normes à respecter sont proclamées et vérifiées par Max Havelaar. Le plus fort, c'est qu'à gros coup de pub, il a réussi à devenir LA référence des pratiques commerciales équitables

Pour l'adresse du site, je vous laisse la trouver!!!

Je précise par ailleurs qu'afin de lutter contre toutes ces dérives, l'association Transparent Trade propose une nouvelle manière de protéger et d'informer le consommateur: ne rien lui cacher!!!! Et c'est possible, c'est ce que fait Azimuts - artisans du népal, et les consommateurs s'en félicitent!!
LA TRANSPARENCE EST LE FONDEMENT DE L'ETHIQUE
Allez jeter un coup d'oeil sur le site, ça en vaut vraiment le détour

Smile www.commerce-transparent.fr
A bientot

Vanessa
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Jeu Juin 15, 2006 5:55 pm    Sujet du message: Histoires de labels (divers et variés) Répondre en citant

Salut Vanessa et la T T,
Allez, bon, ! les deux "labels" les plus évidents sont donc, a présent, mentionnés !
Mais vous parlez d'Azimut, dont j'ai entendu parler ; dites nous en plus !
Ont ils crée un label propre... eux aussi... et le considérez vous comme...
heu ... suffisament transparent ?
Sur votre site, je lis que les articles textiles sont réalisés en "synergie" avec des artisans népalais... et je constate que seuls ces articles là (1 sur 5) ont eu leur filière "auditée".
C'est sans aucun doute un bon début... mais ... revenant sur les éléments où nous sommes d'accords (aider le consommateur à mieux choisir en sélectionnant le "bon" label) comment fait-il, notre fameux éco consom acteur ?
A bientôt
Paul à Lentilly (69)
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Aurel TT
Petite germe


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MessagePosté le: Ven Juin 16, 2006 2:59 pm    Sujet du message: Association Transparent Trade Répondre en citant

Hello

Pour répondre à Paul sur le Transparent Trade (TT), :
Very Happy www.commerce-transparent.fr Wink

Avant tout, seul l'Etat délivre des labels, il faut le savoir.....

Concernant TT, CE N'EST PAS UN NOUVEAU LABEL mais un OUTIL PEDAGOGIQUE permettant aux consommateurs de comprendre la manière dont fonctionne leur entreprise, que se soit au niveau financier, social et organisationnel. Cet outil a pour vocation de sortir du système des labels en jouant la carte de la sincérité, de la transparence.

Concernant la transparence, l'association Transparent Trade exige qu'au moins 50% de l'activité de la structure soit auditée pour prétendre à la transparence.
Azimuts a fait auditer uniquement sa filière coton avec le Népal car les autres activités ont démaré il y a peu de temps. Néanmoins, cette filière représente 80% de l'activité de Azimuts!!

Pour finir, il me semble important de mentionner que toutes les informations concernant les structures sur le site sont contrôlées et vérifiées par un commissaire aux comptes auprès d'un tribunal, que se soit ici en France mais aussi dans le pays de production (en l'occurence le népal pour Azimuts)
Cette opération est valable 3 ans.

Je pense qu'aujourd'hui le TT est l'outil le plus honnête et le plus engagé dans une démarche d'information des consommateurs

A bientôt

Vanessa
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Ven Juin 16, 2006 5:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Vanessa,
Peut-être me suis-je mal fait comprendre : lorsque j'ai écrit :

"Mais vous parlez d'Azimut, dont j'ai entendu parler ; dites nous en plus !
Ont ils crée un label propre... eux aussi... et le considérez vous comme...
heu ... suffisament transparent ?"

Je vous demandais bien SI AZIMUT A CREE UN LABEL PROPRE (eux mêmes) !
J'avais bien compris (!) que TT n'est pas un label, mais bien un outils pédagogique permettant de "sortir dy système des labels"...
Vous ne les portez, décidément pas dans votre coeur, ces labels... attibués par l'Etat (?) ou par Max H. !!!

A bientôt ?
Paul
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Aurel TT
Petite germe


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 8:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Paul

Et non, Azimuts ne s'est pas auto créé de Label
ILs font partie de Minga qui milite vers un commerce équitable mais qui ne décerne pas de label sinon qui est un organisme de vérification et de recensement des structures qui font du commerce équitable

Par ailleurs, leur adhésion à Transparent Trade est la solution pour aller encore plus loin qu'un label, être transparent ne nécessite pas de label

A bientôt

Vanessa
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 9:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Vanessa,
Et merci de ta réponse !
Lorsque tu nous dit que "être transparent ne nécéssite pas de label", je veux bien te croire...encore que, cela me parait, disons... un tantinet optimiste !
Toujours est-il que l'existence d'un organisme certificateur comme Ecocert (pour vérifier si les agriculteurs français labellisé BIO ne balancent pas quelques produits chimiques en douce) ou comme Flocert (même topo, version sociale = les 3 garanties que tu connais et pour les agriculteurs des pays "du Sud" labellisés C.E.) s'avère bien utile !
Et Max Havelaar, qui travaille avec Flocert, moi je les présente souvent comme un organisme certificateur du Commerce Equitable.
Alors quelles différence faire entre cette approche et la vôtre ?
@+ Paul
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 10:13 am    Sujet du message: Histoires de labels divers et variés : L'Etat s'en mèle Répondre en citant

Bonjour à vous,
Dans l'édition du journal "Libération" de ce jour : un article intitulé
"Des labels à la pelle"
Extrait :
Equitable.Face aux assauts répétés des marques raffolant du mélange des genres, l'UFC-Que choisir invite à «rester concentré sur les signes officiels de la qualité». Ce qui n'est déjà pas aisé. Petit aperçu : le «Label rouge», né dans les années 60 et propriété du ministère de l'Agriculture, c'est l'assurance d'une qualité supérieure. «AB», celle d'un produit issu de l'agriculture biologique ­ un épi de blé entouré d'étoiles étant sa déclinaison européenne. Les AOC (AOP pour l'Europe) certifient l'origine régionale d'un produit et ses qualités afférentes. Tout comme le sigle IGP (Indication géographique protégée), «version light de l'AOC, c'est-à-dire que le lien du produit avec son terroir est plus vague», décrypte un expert. Ce n'est pas tout. Suivent les STG (Spécialité traditionnelle garantie), qui «consacrent une recette», précise une note de la DGCCRF (1), et les CQC (Critères qualité certifiés) qui garantissent, essentiellement, la conformité des produits à un cahier des charges élaboré par un groupement de professionnels, contrôlé par un organisme certificateur agréé par l'Etat. Ouf. Voilà pour l'indispensable et bonne chance.

Un petit dernier : depuis début mai, il existe un nouveau label pour le commerce équitable «Reconnu par la CNCE», soit la Commission nationale du commerce équitable. La marque Max Havelaar, qui s'obstine à s'autoproclamer «label», devra s'en accommoder.

Je n'ai pas osé, par respect pour Libé, sabrer dans les 3/4 de cet extrait, dont seules les 4 dernières lignes évoquent la tentative (depuis déjà quelques temps) de la part de l'Etat, de mettre de l'ordre dans cette affaire...
@+ Paul
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Aurel TT
Petite germe


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Paul et tous les futurs lecteurs (et j'espère futurs participants) de ce forum

Alors, un label ou une certification est donnée suite à des normes établis et prédéfinies. Par exemple, le certificateur bio en Allemagne est beaucoup plus rigoureux qu'Ecocert qui l'est beaucoup plus que celui en Espagne.
Donc le problème est de savoir si cette norme ou certifications nous convient ou pas (est-elle assez rigoureuse, pas assez???) Il se peut que Flocert certifie le coton OGM car il sera bio et équitable!!!! (cf nouveau partenariat Max Havelaar/ Dagris), mais moi je ne reconnaîtrait alors pas cette certification.

Donc pour en revenir à Transparent Trade, nous n'imposons pas de normes préétablies qui pourraient faire l'objet de débâts, l'objectif est qu'une entreprise qui se prétend éthique, durable le prouve en étant claire avec les consommateurs qui jugeront par eux-mêmes en ayant la connaissance des éléments pour pouvoir juger (les chiffres, les actions, l'organisation....)

Transparent Trade se voudrait la référence d'un monde autrement, où les échanges seraient plus justes (gagnants-*gagnants) et que l'éthique serait un acte du quotidien et non plus des beaux discours ou des normes qui arrangent les grandes surfaces alors qu'elles ont les premières responsables des inégalités de notre système

Très sincèrement

Vanessa
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 12:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

re bonjour Vanessa !
ce forum roule du feux de dieu !
Je preprends une petite partie de ta dernière contribution :

.../...qu'une entreprise qui se prétend éthique, durable le prouve en étant claire avec les consommateurs qui jugeront par eux-mêmes en ayant la connaissance des éléments pour pouvoir juger (les chiffres, les actions, l'organisation....)

Ce que je crainds, c'est que le consommateur (éco / acteur ou pas) ne trouvera pas le temps de prendre "connaissance des éléments pour pouvoir juger" dont parles !
On est déjà tous submergé par l'info, la pub, les étiquettes (écrite de façon à impliquer l'utilisation d'une loupe)... alors les labels (quels qu'ils soient) le consommateur "lambda" car ils sont majoritaires, il n'ira pas chercher très loin pour "pouvoir juger" = trop de boulot pour lui !
Faut faire simple, sinon cela risque de ne pas atteindre son objectif ...
@+ Paul
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Aurel TT
Petite germe


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 3:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hello Paul

je trouve tes remarques très intéressantes et très pertinentes

Concernant la "fatigue" informationnelle pour les consommateurs qui n'en peuvent plus et qui croulent sous l'info, je suis d'accord qu'on a du mal des fois à suivre.
Mais détrompe toi, depuis qu'Azimuts a créé transparent trade, les réponses du public sont favorables à l'unanimité, des questions sont posées, les sujets sont même approfondis. Je pense que ça plait, après je ne dis pas que tout le monde va tout lire, mais ça plait car les consommateurs trouvent des réponses à leurs questions: mais conbien gagne finallement le petit producteur??? Je te mets au défi de trouver la réponse pour une entreprise labéllisée Flo ou Max
vanessa
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2006 6:12 pm    Sujet du message: Histoires de labels et avantages induits Répondre en citant

Hé bien, chèr(e?) Vanessa, (mais où est donc passé Aurel)

Je ne résite pas à te proposer d'aller faire un petit tour sur le quizz, inclus dans le présent site, car la question clef de savoir combien le (petit) producteur gagne en plus, est justement l'objet d'une des 12 ou 13 questions que j'avais élaborées.
Mais peut-être l'as tu déjà lu et y as tu déjà répondu ?
Son objectif est bien de démystifier toute cette affaire et de "démasquer" ce fameux Max H !
Les questions/réponses font je crois, comme vous le faites également, le tour des principaux doutes que les éco-consom-acteurs sont en droit de se poser.
Mais encore une fois, nous (vous TT, ceux de l' EE, Equi'Sol et Cie) ne touchons qu'une infime partie des consommateurs... l'article de Libé le souligne bien je crois... et la grande majorité d'entre eux ne nous lisent évidemment pas.
Il faudrait donc élargir la communication, peut-être avec un petit guide d'achat (comme celui qu'ont produit Greenpeace pour les ogm, pour les articles en bois exotiques, et pour les cosmétiques) : modèle poche à diffuser en grand.
@+ Paul
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terry
Arbuste


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MessagePosté le: Mer Juin 21, 2006 9:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut,
je m'incruste dans votre conversation.
La communication de MH m'agace en ce moment. Ils se revendiquent "LE LABEL DU COMMERCE EQUITABLE". Le pronom "LE" et le mot "LABEL" sont de trop. On dirait qu'ils jouent avec la betise et l'ignorance du consommateur. MH n'est pas un label juridiquement reconnu et je trouve la comm' un peu legere de jouer la dessus. On a l'impression que c'est une course contre la montre pour être reconnu comme LA seule structure commerce équitable.

Cela dit, ils ont le merite de faire ce que les pouvoirs publics n'ont jamais fait.

Et pour ocntinuer la liste lancée par Mr de grauw , il y a l'arnaque en boite lancée par Jacques Vabre (appartenanat à Kraft Food France lui meme appartenannt à Philipp Morris -le cigarettier) avec leur café durable 'rain forest). Alors ça, c'est vaiment une arnaque et on ne peut meme pas parler de label.

D'ailleurs, ces histoires de label m'enervent, on ferait mieux d'eduquer le consommateur à lire, comprendre, reflechir plutot qu'à lui demander de retenir un logo
Mad
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Mer Juin 21, 2006 11:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

salut Terry,

Une réation à propos de ta phrase :

"On a l'impression que c'est une course contre la montre pour être
reconnu comme LA seule structure commerce équitable."

Peut-être visent-ils seulement à s'assurer d'être la plus connue ?

Même si je comprends ton énervement face à la déferlente des labels, et étant donné que nous sommes tellement submergés qu'on finit par ne plus rien lire du tout, je vais quand même ajouter celui de Jacques Vabres : "Rain Forest" dont j'avais déjà entendu parler, et te remercie de l'avoir mentionné.
Cela nous en fait donc 3
@+ Paul
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Paul Johan de Graauw
Arbre


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MessagePosté le: Sam Juin 24, 2006 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Vanessa et Cie,
En relisant nos échanges, je suis retombé sur l'une de tes phrase :

"Il se peut que Flocert certifie le coton OGM car il sera bio et équitable!!!! (cf nouveau partenariat Max Havelaar/ Dagris), mais moi je ne reconnaîtrait alors pas cette certification. "

Réponse tardive mais substantielle : ci après un doc reçu de Max Havelaar France, à ce sujet :

""Le coton équitable :
une chance pour une filière africaine garantie sans OGM

Alors que 30% de la production mondiale de coton est génétiquement modifiée, le coton certifié par Max Havelaar donne aux producteurs les moyens d’imposer des cultures exemptes d’OGM.

En labellisant une filière de production du coton en tant que matière première, Max Havelaar France a choisi d’intervenir sur un marché particulièrement difficile pour les petits producteurs. Au cours de la récolte catastrophique de 2001/2002, les prix se sont effondrés à 41,80 cents par livre (0,69 €/kg), c’est-à-dire bien au-dessous du coût de production des pays du Nord. En comparaison, la livre se maintenait autour de 70 cents (1,16 €/kg) entre 1992 et 1998.

En Afrique de l’Ouest, 15 à 20 millions de personnes dépendent du coton pour leurs revenus monétaires. Depuis 1999, elles vivent au rythme des crises successives. Un des principaux facteurs de cette chute est le déséquilibre lié aux subventions versées par les pays du Nord à leurs producteurs. En favorisant artificiellement l’accroissement de leurs exportations, ils participent à la baisse des cours, estimée à au moins 20%.

L’Afrique francophone, seule région cotonnière sans OGM

Aujourd’hui, plus de 30% de la production mondiale de coton est issue de semences génétiquement modifiées. Les petits producteurs subissent des pressions de plus en plus fortes pour adopter cet avantage compétitif prétendu. Alors que ces semences essaient de pénétrer tous les marchés du Sud, les pays d’Afrique de l’Ouest sont parmi les rares producteurs de coton à n’avoir pas autorisé leur introduction au stade de la production. Les paysans y vivent d’une agriculture familiale à petite échelle.

L’introduction des OGM en Afrique de l’Ouest est considérée par certains décideurs comme un élément de réponse au désavantage concurrentiel qui pénalise les producteurs. En augmentant les rendements, elle permettrait selon eux de mettre les producteurs ouest-africains au niveau de productivité de leurs homologues chinois ou étasuniens.

Cela signifierait chercher à suivre une course à la productivité pour laquelle d’autres sont mieux armés. Cette approche fait abstraction du caractère structurel des préjudices causés par les fluctuations du marché autant que des risques d’une dépendance accrue envers les entreprises semencières. Au contraire, la vraie question à poser est celle des prix et du choix de développement. Le commerce équitable apporte une réponse en donnant à des producteurs les moyens de choisir un autre mode de commercialisation.

Le commerce équitable donne aux producteurs des armes pour refuser les OGM

Notre raison d’être est de renforcer l’indépendance des petits producteurs du Sud. Face à de nombreuses questions laissées sans réponses par ces nouvelles technologies, nous avons donc adopté le principe de précaution. Pour obtenir le label Max Havelaar, les standards spécifient que le coton ne doit pas être issu de semences génétiquement modifiées.

De plus, le système Max Havelaar offre aux producteurs la marge de manœuvre qui leur donne les moyens de refuser les OGM grâce à un avantage compétitif bien plus fiable. Ainsi, le prix minimum garanti offre une stabilité des revenus et des commandes, tandis que des critères précis garantissent une agriculture qui ne porte pas préjudice à l’environnement. La réduction des intrants chimiques, une bonne gestion de la consommation d’eau ainsi que d’autres mesures font partie des critères pour les producteurs et sont prévus dans le prix qui leur est payé. La conversion à l’agriculture biologique est considérée comme un but à terme, et encouragée par une prime supplémentaire pour les produits qui en sont issus. Dans ces conditions, les arguments productivistes des promoteurs de semences génétiquement modifiées n’ont plus d’intérêt.

Pour la récolte 2005-2006, les 20 000 petits producteurs prenant part à la filière auront produit environ 4 000 tonnes. Ce chiffre, qui dépasse largement les plans initiaux, devrait juste satisfaire le fort enthousiasme du marché européen. Max Havelaar France fait le pari qu’une véritable demande émergera pour un coton équitable exempt d’OGM. Cette filière pourrait s’imposer pour donner les moyens à l’Afrique francophone de développer une vraie spécificité à travers un marché de coton certifié non-OGM.




Dagris, partenaire technique pour un commerce équitable

Quand Max Havelaar met au point une filière, c’est pour offrir une véritable alternative aux marchés classiques pour les petits producteurs. Son but est de dépasser l'échelle d'un village ou d'un petit groupe afin d’atteindre des volumes significatifs. Elle cherche ainsi à obtenir un impact suffisamment important pour changer les pratiques du commerce au sein même des filières existantes.

C’est pourquoi elle a choisi de travailler avec les acteurs compétents et reconnus du secteur cotonnier, dans des pays où la structuration de la filière est faite autour de sociétés nationales jouant un rôle fort dans la maîtrise collective de cette activité.

Le coton développé sur la base d’une agriculture paysanne

Depuis plus de cinquante ans, l’entreprise Dagris, ex-CFDT (Compagnie française pour le développement des textiles), a été l’artisan du développement du coton dans la zone subsaharienne. Avec son aide, la production s’y est structurée en des filières nationales coordonnées par des sociétés liées aux Etats. Les semenciers privés n’ont donc pas eu accès à ces marchés. C’est ce système qui a fait que pour le moment, les OGM n’y sont pas produits. Dagris a aussi appuyé l’émergence d’organisations de producteurs. Lors de l’ouverture du capital des sociétés cotonnières imposée par le FMI et la Banque mondiale, elle a les a incités à devenir actionnaires pour qu’ils y gardent une voix.

En Afrique de l’Ouest, le coton a su s’inscrire depuis cinquante ans comme un outil de développement dans des systèmes de production existants sans les bouleverser. C’est une culture de rente intégrée dans une polyculture dont une partie est vivrière. La technicité ainsi acquise a même permis aux agriculteurs de passer plus facilement à d’autres cultures et de dégager des excédents céréaliers. C’est le modèle qu’aujourd’hui encore, Dagris cherche à promouvoir.

Cette entreprise possède donc une expertise en matière de collaboration avec les producteurs, de conseil aux exploitations et de promotion de la qualité du coton. Ce partenariat a permis à Max Havelaar France de mettre en place une filière dans un métier aussi complexe que la production cotonnière. Dagris a permis d’identifier les acteurs et de mettre Max Havelaar France en relation avec ceux-ci. Ce sont les organisations de producteurs qui ont ensuite identifié les producteurs les plus aptes à participer à l’expérience pilote.

Dagris a mené des missions de conseil pour préparer la conformité des producteurs aux standards. Ensuite, elle a apporté son savoir-faire technique en termes de qualité. Ses agronomes spécialistes du coton ont mis en place une charte qualité. Il est déterminant pour le commerce équitable de proposer des produits de grande qualité. Cette question est particulièrement complexe dans le secteur cotonnier.

Dagris et les OGM : une attitude de veille

Dagris n’a aucun lien avec les firmes produisant des semences génétiquement modifiées. Elle n’a pas de compétences en matière de recherche fondamentale ; elle n’a ni volonté, ni capacité à imposer les OGM aux producteurs. La preuve en est que l’Afrique francophone, qui est son champ d’action depuis une cinquantaine d’années, est aujourd’hui une des très rares régions cotonnières sans OGM. Cependant, elle est une entreprise, et non une association militante anti-OGM. Elle n’ignore pas le contexte où 30% de la production mondiale est génétiquement modifiée. C’est pourquoi elle a mis en place des dispositifs de veille pour connaître l’avancée de la recherche en la matière.

Dans cet esprit, Dagris a signé le 7 octobre 2003 un accord-cadre avec le CIRAD portant sur sept domaines de collaboration potentiels. Si la thématique des cultures génétiquement modifiées en faisait partie, rien n’a encore été mis en œuvre et rien n’est en projet dans ce domaine.

À tous les stades de notre collaboration, nous avons pu vérifier que la volonté de Dagris d’appuyer le développement et l’indépendance des producteurs n’était pas feinte.""
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