Apple réprimandé par Greenpeace

[Tularecito]

(d'après Mac World)

Apple a reçu des notes négatives de Greenpeace concernant ses politiques écologiques, dans le cadre d’une étude effectuée par le groupe de protection de l’environnement sur les compagnies d’électronique. Le fabricant d’ordinateurs de Cupertino, Californie s’est classé quatrième du bas de la liste dressée par Greenpeace, ne devançant que Acer, Motorola et Lenovo.

«Pour une compagnie qui se targue d’être un chef de file dans la conception de produits, le rendement d’Apple s’avère pauvre selon la plupart des critères», a écrit Greenpeace dans son Green Electronics Guide. Publié à tous les trimestres, le rapport note les compagnies sur leur façon d’utiliser des produits dangereux ainsi que sur leurs politiques de recyclage et de reprise de matériel. Les données du rapport proviennent des renseignements fournis par les compagnies interrogées.

Apple ne publie pas une liste des substances réglementées utilisées dans ses produits, déplore Greenpeace. Le groupe écologique a également reproché à Apple de ne pas publier de calendrier d’élimination des polychlorures de vinyle (PVC) et des bromés ininflammables (BFR), et de ne vendre que quelques articles périphériques complètement exempts de PVC.

Si Apple a déjà des programmes de reprise en place dans certains pays, la compagnie ne signale que le poids des produits recyclés et non le pourcentage des ventes, de dire Greenpeace. Apple a toutefois reçu une note positive, Greenpeace soulignant que la compagnie américaine ne pratique pas l’exportation de déchets électroniques, un problème pour les pays en émergence qui courent le risque de manipuler des substances toxiques sans observer les précautions appropriées.

Apple s’inscrit en faux contre les critères et l’évaluation résultante de Greenpeace. Le fabricant d’ordinateurs rappelle entre autres avoir éliminé de ses gammes de produits les écrans à tubes cathodiques contenant du plomb, et d’avoir cessé l’utilisation de cadmium et de chrome hexavalent dans ses processus de fabrication.

Une petite quantité de mercure est utilisée dans la fabrication de ses écrans plats, reconnaît Apple, la compagnie se justifiant en expliquant que l’élément est communément utilisé dans l’industrie pour les lampes de rétroéclairage. Apple cherche une solution alternative.

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,

Extrait du livre DER SCHWARM, best-seller en Allemagne
depuis plusieurs mois :

""Le produit toxique DDT met en danger les organismes
maritimes plus que les autres espèces. A travers les
courant il se repend de manière globale et se stocke dans
la chaîne alimentaire marine. Des liaisons de polybrôm ont
été découvertes dans le lard du cachalot, un produit
toxique utilisé comme matière anti-feu dans des ordinateurs
et des téléviseurs. 90 % de tous les espadons sont
contaminés par le mercure, 25 % en plus par du PCB. Dans la
Mer du Nord on a constaté que les femelles d'une espèce
d'escargots naissent avec un pénis. On pense que l'origine
en est une matière toxique contenue dans la peinture des
bateaux, l'étain Tribu Tyl.""

Remarque perso : Heureusement que la France vient de publier une législation sur la reprise (obligatoire) des vieux ordinateurs (et de tous les autres DEEE -déchets d'équipement électriques et électroniques-) par les distributeurs, afin que ces déchets puissent être recyclés par des entreprises agrées...
@+ Paul

[terry]

Oui, l'eco taxe risque de ne pas arranger certains distibuteurs d'electro menagers, en tout cas, pour moi c'est decidé, je ne prnedrai mon electromenager que chez celui qu ia l'attitude la plus responsable ...

Sinon, Paul, si je comprends bien ton message, il y aurait des tv, ordinateurs et cie qui sont balancés à la mer ? Quand on dit que la mer est une decharge, je ne pensais pas que ca pouvait etre aussi vrai !

[Paul Johan de Graauw]

Salut Terry,

Tous n'ont pas, sur cette planète la concsience écologique qui se développe dans ce pays !
En Asie (Chine) c'est le coût de la main d'oeuvre et celle des matières première secondaires, qui font que il recyclent beaucoups plus que nous.
En Afrique (Côte d'Ivoire par ex) c'est les "transactions commerciales" pour ne pas en dire plus, qui font que certains "indélicats" préfèrent leur envoyer leurs déchets toxiques, au lieu de les faire traiter sur place.
Mais nous avons tous toujours eu la mer devant notre porte et eu la tendence à y balancer (ni vu ni connu) des effluents (radioactifs par ex) ou domestiques peu/ou mal traités
@+ Paul

[Tularecito]

Ca s'arrange !

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,
Greenpeace vous informe :::

Santillo, D., Walters, A., Brigden, K. & Labunska, I. GRL-TN-08-2007
Laboratoires de recherche de Greenpeace
Note technique 08/2007
Octobre 2007

Analyse de substances dangereuses dans un iPhone
David Santillo, Adam Walters, Kevin Brigden et Iryna Labunska
Laboratoires de recherche de Greenpeace – Note Technique 08/2007
Octobre 2007
Résumé
Au mois de mai 2007, l’entreprise Apple a annoncé que tous ses nouveaux produits seront
exempts de retardateurs de flamme bromés (RFB) et de polychlorure de vinyle (PVC), un
plastique chloré, d’ici la fin de l’année 2008. Le mois suivant, Apple a lancé son dernier
produit, l’iPhone, accueilli avec enthousiasme par le marché américain, et se prépare
aujourd’hui pour sa commercialisation en Europe en novembre prochain. Afin de vérifier les
progrès effectués par Apple dans la mise en oeuvre de ses engagements sur les substances et
matériaux dangereux, Greenpeace s’est procuré un iPhone à Washington, DC en juin dernier
et a confié cet appareil à des laboratoires du Royaume-Uni pour démantèlement et analyses.

L’iPhone a été méticuleusement démantelé aux Laboratoires de recherche de Greenpeace,
basés au sein de l’Université d’Exeter (GB), et une sélection de 18 matériaux et composants
internes et externes ont ensuite été expédiés à un autre laboratoire indépendant en GB pour
l’analyse de leur composition chimique. L’analyse s’est avant tout concentré sur les
substances régulées par la directive communautaire RoHS (2005/84/CE), qui interdit l’usage
du plomb, du cadmium, du mercure, du chrome hexavalent et de certains retardateurs de
flamme bromés dans les équipements électriques et électroniques. Des tests additionnels ont
été effectués pour déterminer la présence d’autres substances et matériaux dangereux, dont le
PVC et les phtalates, des plastifiants toxiques qui entrent couramment dans sa composition.
· Tous les composants testés s’avèrent conformes avec les dispositions de la directive
RoHS, dans la mesure où 1) ni le cadmium, ni le mercure n’ont été détectés, 2) plomb et
chrome n’ont été détectés que dans une faible proportion des échantillons et à des
concentrations relativement basses et 3) il n’y avait aucune preuve de la présence de la
forme la plus toxique et réglementée du chrome (le chrome VI ou hexavalent) dans une
variété d’autres composants plaqués de métal.
· Néanmoins, la moitié des composants analysés se sont révélés positifs pour la présence de
brome, dans trois cas dépassant 1% de la composition chimique globale du matériau, ce
qui suggère un usage encore généralisé de retardateurs de flamme bromés soit sous une
forme additive, soit réactive. Bien qu’aucun RFB couvert par RoHS n’ait pu être détecté
dans l’échantillon avec le contenu en brome le plus élevé (10% du poids, dans le circuit
flexible de l’antenne du téléphone), toutes les formes de RFB (même lorsqu’elles sont
chimiquement liées au polymère qui les contient) peuvent devenir des sources importantes de polluants bromés toxiques et persistants lorsque, à son obsolescence,
l’iPhone rejoindra le flux de déchets.
· La présence d’antimoine dans quatre des composants soulève d’autres préoccupations. En
dépit de sa toxicité bien reconnue, l’antimoine (souvent associé aux formulations de RFB)
n’est pas encore régulé par la directive RoHS.
· Un niveau élevé de chlore a été détecté dans le revêtement plastique des câbles du casque,
ainsi que des phtalates plastifiants à plus de 1% du poids au total, deux signes
caractéristiques de la présence de PVC. Bien que l’usage du PVC et des esters de phtalate
ne sont pas encore interdits ni même régulés par la RoHS, il est intéressant de noter que
l’ensemble des 4 phtalates identifiés dans cette étude sont interdits d’usage dans les jouets
et les articles de puériculture en Europe.

· Comme nous avons du limiter nos investigations à une petite sélection de composants et
de matériaux, il n’est pas possible (sans de nombreux tests complémentaires) de conclure
sur la conformité ou non avec la législation européenne de l’ensemble des matériaux de
l’iPhone vendu aux Etats-Unis.
Le fait qu’un produit récemment introduit sur le marché américain en juin 2007 utilise encore
du PVC et des RFB (même s’il ne s’agit pas des RFB régulés par la directive RoHS) suggère
qu’Apple n’a pas cherché à prendre de l’avance pour atteindre ses objectifs de 2008 en
termes d’abandon de ces substances, alors qu’il s’agit d’une gamme de produits entièrement
nouvelle. Reste à voir si le modèle d’iPhone qui doit être commercialisé en Europe en
novembre prochain sera aussi constitué de composants internes bromés et d’un casque en
PVC.
Si Apple veut vraiment réinventer le téléphone, cela passera par une conception excluant
toutes les substances et matériaux dangereux de l’appareil et de ses périphériques.

Remarque perso :
Ils doivent attendre la dernière minute -comme tout le monde- pour se mettre au niveau des normes (plus strictes) de Bruxelles....
@+ Paul

[Paul Johan de Graauw]

Bonjour à vous,
Il y a sur le site indiqué ci-dessous, un très intéressant article du journaliste Hervé Kempf (Le Monde) sur la question de la croissance vue par J. Attali...
http://www.decroissance.org
Bonne ballade
@+ Paul

[rom1]

Aussi cet article de Pierre Johnson sur son blog :

[Paul Johan de Graauw]

Salut à vous,
Après un petit plongeon, je reviens sur ce forum qui est quand même l'un des plus sympas :
Heureusement que Sarko s'est finalement décidé à virer certaines des propositions, de ce sorcier qui joue avec le feu qu'est Mr Attali, contrairement à ses intentions !
@+ Paul