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Paul Johan de Graauw Arbre
Inscrit le: 19 Aoû 2005 Messages: 777 Localisation: Lentilly
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Posté le: Mer Juin 21, 2006 4:42 pm Sujet du message: Cas d'école du recyclage LES PNEUX |
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Salut à vous,
Pas vraiement grand'chose à voir avec le commerce équitable... il est vrai.
Mais cela a été ma proffession jusqu'il y a pas longtemps : le recyclage.
Les vieux pneux ! personne savait qu'en faire... hé bien voici comment ça se passe :
Les pneus ont désormais une seconde vie
21/06/2006
Depuis un décret publié le 29 décembre 2002, tout pneu neuf vendu en France doit être collecté et valorisé en fin de vie par son producteur. En 2003, les principaux producteurs se sont regroupés pour fonder Aliapur, chargée de cette mission. Son bilan 2005 le démontre: cette société est maintenant opérationnelle.
Par Laure Pollez dans Journal de l'environnement.
Aliapur a été fondée en 2003 par les principaux producteurs de pneus vendus en France, Bridgestone, Continental, Dunlop Goodyear, Kléber, Michelin et Pirelli, qui totalisent 70% des mises sur le marché, pour assurer la fin de vie de leur produit. La filière pneu prenait ainsi, enfin, ses responsabilités, contrairement à d’autres qui semblent encore traîner les pieds, par exemple pour les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).
Aujourd’hui, la société est complètement opérationnelle. En 2005, elle est parvenue à collecter 100% des pneus mis en vente par sa centaine de clients, contre 96% en 2004. Ces 295.000 tonnes de pneus ont connu des fortunes diverses: près de la moitié en «valorisation matière» (réutilisation des matériaux), un tiers en «valorisation énergétique» (utilisation comme combustible, notamment dans les cimenteries) alors qu’un cinquième est retourné sur le marché après rechapage.
Du coup, l’entreprise s’aperçoit que «le pneu est un matériau formidable». Catherine Clauzade, responsable du service recherche et développement de la société, qui absorbe près de 5% du budget annuel, est intarissable. Cette ancienne de Michelin entend faire de ce «déchet» un «produit» en tant que tel. Remblai d’anciennes carrières, drainage de bassin de rétention, murs anti-avalanche, substitution de l’anthracite dans la fabrication de l’acier, combustible pour les cimenteries (dont les 20% de caoutchouc naturel, considéré comme de l’énergie renouvelable, sont exemptés de permis à polluer) et même fabrication de gazon synthétique pour terrains de foot, désormais homologué par la Fifa: les débouchés ne manquent pas.
De nombreuses autres pistes sont étudiées par l’entreprise, qui prétend acquérir une expertise encore peu développée au niveau mondial. Si tout va bien, d’ici une ou deux décennies, la contribution demandée aux producteurs pourrait être réduite à zéro, prévoit Eric Fabiew, directeur général de l’entreprise. En 2006, cette contribution a déjà été revue à la baisse, passée de 2 euros par pneu à 1,85 euro. En 2005, Aliapur a pu dégager un résultat net de 2 millions d’euros, affectés aux réserves de l’entreprise.
Aliapur se veut également en pointe en termes d’environnement. La société mène actuellement une série d’études dont les résultats devraient être bientôt consultables sur le net.
Mais le dossier difficile des stocks orphelins, ces 114 sites de stockage sauvages accumulés avant l’obligation de valorisation, assombrit le tableau. En 2005, Aliapur s’était volontairement engagé à évacuer 30.000 tonnes de ces déchets, soit 10% de la masse totale et l’équivalent de 10% de la production annuelle. La réalisation s’est avérée plus difficile que prévue et seuls 3 des 11 sites annoncés ont pu être dégagés. La société se dit prête à poursuivre cet engagement, à condition que l’ensemble des acteurs se mobilise réellement, notamment les distributeurs. Ce chantier, estimé à 45 millions d’euros, prendrait une dizaine d’années.
Sympa non ?
@+ Paul |
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Paul Johan de Graauw Arbre
Inscrit le: 19 Aoû 2005 Messages: 777 Localisation: Lentilly
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Posté le: Ven Nov 03, 2006 6:15 pm Sujet du message: Pneus usagés : qui veux un tapis en poudrette ? |
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Salut à vous,
Tout n'est pas rose dans le dossier de la récup/recyclage et distribution des produits recyclés des vieux PNEUS !
Mais sachez que une bonne partie des tapis cahoutchou (celui devant votre porte, comme celui sur lequel saute peut-être votre fillette/fiston dans la salle de gym) sont faits à base de poudrette de vieux pneumatiques passés à la moulinette...
par Claire Avignon avec le Journal de l'Environnement.
C’est l’heure des bilans, au ministère chargé de l’environnement. Une semaine après avoir établi celui des décharges illégales, la ministre Nelly Olin a fait celui des dépôts de pneumatiques usagés.
Sur les 242.000 tonnes réparties dans 114 sites, 56.000 tonnes ont été évacuées dans 41 sites différents. 23.000 tonnes réparties sur 18 sites sont «en cours d’exploitation», mais l’évacuation des pneus est prévue pour la mi-2007.
Il reste enfin 55 sites –correspondant à 163.000 tonnes de déchets- qui ne sont plus exploités ou ont un exploitant insolvable. Pour ces derniers, «les préfets poursuivent la recherche des entreprises clientes des sociétés défaillantes afin qu’elles reprennent les pneumatiques usagés confiés et procèdent à leur élimination», explique le ministère dans un communiqué.
30.000 tonnes devraient par ailleurs être pris en charge par Aliapur, société qui rassemble des producteurs comme Bridgestone, Michelin, Goodyear et qui organise une partie de la filière des pneus usagés, mise en place depuis fin 2003.
@+ Paul
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Paul Johan de Graauw Arbre
Inscrit le: 19 Aoû 2005 Messages: 777 Localisation: Lentilly
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Posté le: Jeu Fév 21, 2008 3:05 pm Sujet du message: |
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Salut à vous,
Suite heureuse pour le dossier des pneus usagés :
Source : Journal de l'Environnement
Pneus: la fin des stocks historiques d’ici 8 ans
21/02/2008 11:32
Hier, les fabricants et distributeurs de pneus se sont engagés à traiter la plupart des sites orphelins disséminés dans toute la métropole. Ils seront soutenus financièrement par l’Etat. Les collectivités sont invitées à participer au dispositif.
Maîtriser par Claire Avignon
dans le JDLE
Communiqué du Medad
60.000 à 80.000 tonnes de déchets de pneus vont être évacuées de 61 stocks orphelins dans les 6 à 8 prochaines années. L’accord entre l’Etat et les professionnels du pneu prendra la forme d’une «association pour la résorption des stocks historiques de pneumatiques usagés». Celle-ci sera créée au plus tard le 20 mai 2008 pour être opérationnelle dès l’automne. Elle gérera un budget annuel minimum de 680.000 euros par an: 325.000 proviendront des caisses des manufacturiers, 325.000 des distributeurs, 30.000 des professionnels du déchet. A cette somme s’ajoute une subvention annuelle de 170.000 € du ministère chargé de l’environnement.
Lors de la signature de l’accord, la secrétaire d’Etat à l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a appelé les collectivités territoriales à s’engager financièrement dans les opérations de dépollution, ce qui permettrait «d’accélérer le calendrier» de collecte et de traitement fixé pour le moment à 10.000 tonnes par an.
Jacky Bonnemains, président de Robin des bois, a salué cette «victoire après 4 ans de discussions». L’ONG a participé à l’élaboration de l’accord et devrait maintenant faire partie de la future association. Dans un communiqué, elle rappelle que «la signature de cet accord correspond à un enjeu sanitaire et environnemental d’intérêt général sur l’ensemble du territoire national. Les stockages de pneus sont des gîtes larvaires pour les moustiques vecteurs de maladies épidémiques ou épizootiques. En cas d’incendie, ils génèrent à ciel ouvert des fumées toxiques. Pour les collectivités, ils sont aussi des points d’insalubrité et d’insécurité».
Le président de Robin des bois appelle maintenant à d’autres accords de ce type. «On peut penser que des sites pollués particuliers ou des familles de sites pollués et fermés, telles des stations-service ou des entreprises de traitement de surface des métaux, pourraient faire l'objet d'accords analogues incluant les collectivités», estime-t-il.
En 2003, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Aliapur, société chargée de financer la fin de vie des pneus non historiques, et Robin des bois ont recensé 114 stocks historiques représentant 240.000 tonnes de déchets. 100.000 ont été évacués après les recherches en responsabilité effectuées par le ministère chargé de l’environnement. 30.000 autres tonnes sont actuellement pris en charge par Aliapur.
Remarque perso : Ces règlementations mettent lon gtemps à entrer en application... mais il semble que il faut savoir être patient...
@+ Paul
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terry Arbuste
Inscrit le: 22 Avr 2006 Messages: 87 Localisation: world citizen
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Paul Johan de Graauw Arbre
Inscrit le: 19 Aoû 2005 Messages: 777 Localisation: Lentilly
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 5:53 am Sujet du message: Les pneus pris en main par Robin des Bois ! |
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Bonjour à vous,
Les vieux dépots de pneus usagés n'en ont plus pour longtemps : Jackie Bonnemain, Président de l'association de Robin des Bois mène la bataille.
Source :
Viadéo : Hub : "Net Recycling, réseau recyclage et développement durable"
Les pneus abandonnés enfin retirés des milieux naturels en France
Publié le 08/03/2008 par CNIID -Centre Inform. Indépend. sur les Déchets
Le CNIID qui maintient sa position contre l'incinération en général, des pneus en particulier, tient à vous faire part de la nouvelle suivante :
Le 20 février dernier, un accord multilatéral a été signé entre les producteurs et distributeurs de pneus, l'Etat, l'association Robin des Bois et les professionnels du déchet Sita et Véolia. Cet accord vise à la prise en charge progressive des stocks de pneus abandonnés dans la nature depuis parfois plusieurs décennies, certains dépôts datant en effet des années 75-80. Le budget consacré à cet exercice s'élève à 850 000 euros et devrait permettre de gérer 10 000 tonnes de pneus abandonnés par an pendant 8 ans.
L'état des lieux
Selon Jacky Bonnemain, Président de l'association Robin des Bois (http://www.robindesbois.org/dossiers/pneus/dechets_pneus_robin_des_bois.html), il resterait environ 60 000 tonnes de pneus abandonnés.
Il est essentiel de les diriger vers des filières de traitement adéquates afin de stopper la progression des impacts environnemental et sanitaire causés par les dépôts de pneus. Leur empilement à l'air libre en milieu naturel peut être la source de pollution des sols par le mélange des eaux de pluie avec les composants des pneus. Cette pollution peut éventuellement s'étendre à la nappe phréatique s'il y en a une et aux puits. Par ailleurs, ces dépôts sont favorables au développement des larves de moustiques, potentiellement vecteurs de la dengue et, dans les régions les plus méridionales, du chikungunya . Enfin, le risque majeur occasionné par ces stocks est le risque d'incendie et d'émission de fumées toxiques contenant des éléments soufrés et des particules. Il est de plus très difficile d'éteindre les incendies de pneus.
Mais que deviennent les pneus, une fois retirés des milieux naturels ?
Ils sont envoyés au recyclage ou dans des filières d'élimination.
Lorsqu'ils sont recyclés, ils peuvent servir, après broyage, de matière première secondaire pour la fabrication de revêtements de murs ou d'équipements sportifs. Si le pneu est en bon état, il peut être rechappé et servir à nouveau. Les filières d'élimination, quant à elles, utilisent le pneu comme combustible de substitution en cimenterie. Naturellement, ce procédé n'est pas à encourager car, étant donné les composants d'un pneu, sa combustion entraîne des pollutions atmosphériques.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi des milliers de pneus ont ainsi été abandonnés ?
La filière spécifique de recyclage impliquant la responsabilité des distributeurs et détenteurs de pneus est très récente (2002). Ce constat aurait pu être évité si la responsabilité des producteurs avait été mise en place plus tôt. Ceci démontre l'importance de disposer d'une filière spécifique de recyclage/valorisation matière organisée autour de la responsabilité des producteurs au moment de la mise sur le marché des produits. Cela évite, pour l'avenir, la gestion de stocks de déchets dits « historiques » abandonnés ou non en pleine nature. La fin de vie du produit doit être prise en compte en amont de la production afin qu'elle soit la moins impactante possible pour l'environnement et la santé humaine.
Contact campagne « Alternatives » du CNIID : Hélène Bourges, helene@cniid.org
01 55 78 28 60 - http://www.cniid.org
Remarque perso : Intéressante alliance entre deux assoc : Robin des Bois et le Centre national d'information indépendant sur les déchets (Cniid). Ensembles avec france nature environnemnt (Fne) et l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'energie (Ademe), ils vont réussir à en finir avec ces centaines de milliers de pneus qui traînent (sans rouler) dans la nature et offre un beau gîte aux moustiques.
@+ Paul
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Paul Johan de Graauw Arbre
Inscrit le: 19 Aoû 2005 Messages: 777 Localisation: Lentilly
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Posté le: Lun Mar 17, 2008 7:37 am Sujet du message: La gomme sur le recyclage des pneus ! |
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Salut à vous,
La gomme sur le recyclage des pneus ?
La gomme est mise pour le recyclage des pneus usagés !
Par Séverine Alibeu le Dimanche 08 avril 2007
Source : OCDE
Où et comment peut-on se débarrasser des vieux pneus ? Au début des années 1990, on répondait que les pneus étaient bon pour la décharge. Pauvre paysage défiguré ! Par exemple, 62 % des pneus usagés ont fini leur vie ainsi en 1994. Actuellement, les choses ont changé -et heureusement- grâce au recyclage ! On répond maintenant que la majorité des pneus sont recyclés et utilisés afin d'élaborer des garnitures de freins, des isolants, des tapis roulants, des adhésifs... Le caoutchouc permet également de sécuriser les espaces de jeu des enfants. Belle reconversion ! Dans le circuit économique, on observe de même d'autres filières de réinsertion des pneus usagés : rechapage et retaillage, réutilisation à l'exportation, valorisation énergétique.
Il faut savoir que les pneus ont un pouvoir calorifique non négligeable : la combustion d'une tonne de pneus est équivalente à celle d'une tonne de charbon de bonne qualité ou de 0,7 tonne de fioul. Ils servent alors de combustible d'appoint dans les fours à ciment (selon la technologie utilisée, ils peuvent couvrir jusqu'à 25 % des besoins en combustible), les centrales électriques, les chaudières industrielles et les fabriques de pâtes et papiers.
Les États-Unis et l'Europe ont mis en place des centrales thermiques permettant leur valorisation énergétique. Aux États-Unis, plus de 150 millions de pneus sont transformés en combustibles chaque année depuis 10 ans. Ils sont utilisés dans l'asphaltage et la construction de routes : ils multiplient par quatre ou cinq la durée de vie du revêtement. Vous ne percevrez plus les pneus comme avant désormais !
Source : OCDE
Remarque perso : les réutiliser ou -éventuellement- les recycler est quand même nettement préférable à la solution de l'incinération qui donne une énergie plutôt polluante (comme celle de l'incinération des autres déchets d'ailleurs)...
@+ Paul
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Paul Johan de Graauw Arbre
Inscrit le: 19 Aoû 2005 Messages: 777 Localisation: Lentilly
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Posté le: Mar Fév 24, 2009 2:43 pm Sujet du message: 2.348 tonnes de pneus usagés traitées en 2008 |
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2.348 tonnes de pneus usagés traitées en 2008
24/02/2009 13:10
Victor Roux-Goeken
Dans le JDLE
Pneus: la fin des stocks historiques d’ici 8 ans
Lafarge mise sur les combustibles de substitution
Pour aller plus loin
Site de RecyvalorSite d'Aliapur
En 2008, l’association pour l’élimination des stocks historiques de pneus usagés Recyvalor a évacué 4 sites historiques et «valorisé» 2.348 tonnes de pneumatiques usagées en France, soit l’équivalent de 328.000 pneus de voiture, pour un coût total de 369.000 euros.
Créée en juillet 2008 par Aliapur, l’association n’a commencé son activité qu’en novembre, après une période de préparation. Aliapur, qui regroupe les principaux acteurs du secteur (1), a signé en février 2008 (2) un accord-cadre avec l’Etat pour résorber d’ici 2016 les 80.000 tonnes de pneus usagées répartis sur 61 sites en France. La gestion de la filière est financée à 25% par l’Etat.
Les pneus usagés peuvent être valorisés comme granulés pour des sols sportifs ou objets moulés, utilisés pour des travaux publics (sous-couches drainantes, bassins de rétention, murs anti-éboulis) ou servir de combustible de substitution en cimenterie. Les pneus du site de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), en cours d’évacuation, seront incinérés dans deux cimenteries Lafarge (3).
En 2009, Recyvalor compte évacuer 5 stocks historiques comprenant 8.750 tonnes de pneus, soit l’équivalent de 1.218.600 pneus de voiture, pour un montant de 1.320.000 euros.
(1) Bridgestone France, Continental France SNC, Goodyear Dunlop Tires France, Michelin, Pirelli, PSA, Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam), Renault, Auto Distribution, Feu Vert, Leclerc, Norauto Groupe, Roady, Speedy, Euromaster, Eurotyre, First Stop, Siligom, Vulco, Profil +, Association française des importateurs de pneumatiques (Afip), Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), Fédération nationale de l’artisanat automobile (FNAA), Sita et Veolia
(2) Dans le JDLE «Pneus: la fin des stocks historiques d’ici 8 ans»
(3) Dans le JDLE «Lafarge mise sur les combustibles de substitution»
Remarque perso : pas mal comme premier pas dans le bon sens, non ?
@+ Paul
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